Interview de Marion Favre – membre de l’équipe suisse féminine
Série d’interview avec les athlètes du CRTG qui participent aux championnats du monde.
Cette été se déroulent les championnats du monde tchoukball à Kuala Lumpur en Malaisie du 8 au 12 août 2019. Nous avons profitez de ce grand évènement sportif pour rencontrer Yanis Bruhin, Malika Egger, Marion Favre et Samuel Gonçalves, athlètes du CRTG qui y participent. Aujourd’hui nous rencontrons Marion Favre.
Marion, ces dernières années dans quelles compétitions internationales as-tu déjà participé avec l’équipe nationale suisse ? Dans la catégorie M18 suisse, j’ai participé au TGI 2013 -2014, puis à un tournoi international en 2015 à Erfurt en Allemagne ou on a mixé M18 fille et catégorie femme. C’est ce tournoi qui m’a donné la niac pour la suite en équipe national féminine.
Dans la catégorie nationale féminine, tous les TGI de 2015 à 2018.
Championnats d’Europe, 2016 en République Tchèque, 2018 en Italie.
Quelle est le (ou les) meilleur résultat que tu as atteint jusqu’à maintenant avec l’équipe nationale ?
Championne d’Europe 2016
Championne des TGI 2016 – 2017
Vice-championne d’Europe 2018
Championne des TGI 2018 face à Taiwan
Que représente pour toi cette participation à ce championnat du monde en Malaisie ? C’est L’occasion pour moi de me frotter aux meilleures joueuses du monde, de prendre de l’expérience face à des équipes au style de jeux différent. C’est aussi la chance de jouer face à des équipes hors Europe et je suis très curieuse de voir jusqu’où notre équipe pourra se hisser durant cette compétition.
Quel objectif te fixes-tu pour cette compétition ? Personnellement l’objectif est d’être titulaire aile gauche, varier mes tirs, présente en défense, ouvrir le jeu mais surtout dans les moments qui me seront difficiles me mettre au mieux au service de l’équipe.
L’objectif d’équipe dans mon esprit c’est de gagner ces Championnat du Monde, on a des joueuses puissantes, techniques, rapides, qui peuvent chercher les angles, des possibilités de changer de poste pour trouver des solutions. On a vraiment une super équipe ! Cette compétition annonce des matchs difficiles et sérés. Le mental des joueuses et les tactiques à adopter seront déterminants. À nous de saisir nos chances pour que l’objectif se concrétise.
En tant qu’athlète membre du CRTG, tu bénéficies d’un encadrement et d’un soutien bien particulier. Quelle sont les 3 choses qui t’ont semblées être les plus utiles pour ta préparation à ces championnats du monde ? L’encadrement du CRTG m’a permis de me préparer physiquement grâce aux entraînements en salle de musculation avec Fred.
Grâce à l’investissement d’Alonso nous avons eu des entraînements techniques adaptés aux besoins de chacun et chacune.
Merci à Jean-Loup et Daniel qui fournissent un travail exceptionnel dans l’ombre pour le bon fonctionnement du CRTG.
Vous n’imaginez pas quel point cela fait du bien d’être encadrer, s’entraîner avec des personnes qui ont la même motivation que moi. Cela booste la motivation et je partirai l’esprit serein pour cette compétition.
Quels conseils pourrais-tu donner aux jeunes tchoukeuses ou tchoukeurs qui souhaiteraient aussi un jour pouvoir rejoindre l’équipe nationale et représenter la Suisse dans les championnats du monde ? Je leur conseillerais d’être présent régulièrement et de se donner à fond à l’entrainement en respectant le temps de récupération dont le corps à besoin pour éviter de se blesser. Je pense aussi important d’aimer un peu la compétition pour maintenir une certaine motivation.
Les équipes nationales suisses participeront du 19 au 21 décembre 2019 à la Coupe des Nations au centre sportif de la Queue d’Arve à Genève. Penses-tu qu’on aura la chance de t’y voir jouer ? Rien d’officiel pour l’instant, j’ai entendu qu’il y aura du changement l’année prochaine, des nouvelles têtes et cela pique ma motivation donc il y a de grandes chances que j’y sois.
Merci Marion pour ton temps. Bonne chance à toi et ton équipe aux Championnats du monde!
Le dernier interview avec Samuel Gonçalves sera publié ce jeudi.